La fin du monde n'a pas eu lieu... hélas !

Publié le par Olivier

 

 

Je dis "hélas" car nous continuons sur notre lancée.

Le monde que je connais, où les émissions de gaz à effet de serre augmentent, la pollution est généralisée, l'érosion de la biodiversité en accélération, est toujours présent. Et le climat mondial change !  Et si la fin du monde n'a pas eu lieu, le monde tel que nous le connaissions est en train de prendre fin.

 

Si vous me demandez quelle sera l'habitabilité de la terre dans 30 ans, je n'en sais rien !


Les changements sont à l'échelle planétaire et nos actions collectives perturbent l'état d'équilibre dynamique de la biosphère.

 

J'aimerais être optimiste. On note néanmoins de nombreuses initiatives pour réduire l'impact de nos actions sur l'environnement naturel. Le biomimétisme fait partie de ces courants de pensée qui prônent une réconciliation entre l'homme et la terre. On observe que les mentalités évoluent vers l'écologie. Mais, je serais plus serein si les gouvernements de chaque pays prenaient à bras le corps cette problématique majeure et cessaient de penser que la crise économique que nous subissons reste prioritaire alors que les deux problèmes sont intimement liés !

Je n'ai pas entendu de la part de nos dirigeants les solutions à la hauteur des enjeux auquels l'humanité fait face.  

Qui parle, parmi ceux qui nous gouvernent, d'inventer les nouveaux modes de fonctionnement économique et les nouvelles régulations qui permettront de favoriser la nouvelle révolution technologique ?

Révolutions technologiques et capitaux financiers sont les deux faces de la même pièce. Il est temps de faire transiter les capitaux de la bulle financière et des dettes des états vers les investissements d'avenir. Il faut changer le système de régulation afin que les investissements dans l'économie réelle, dans les entreprises innovantes, dans les recherches tournées vers le développement durable deviennent largement plus rentables que les investissements dans les produits purement financiers et spéculatifs. Les états doivent prendre leur responsabilité et jouer pleinement leur rôle d'administrateur et de régulateur de l'économie ! Le but est d'orienter les investisseurs vers l'innovation car le profit est une formidable force motrice. Actuellement cette force est orientée vers la finance. Il faut la réorienter vers l'investissement dans les nouvelles technologies et la recherche. 


Sortons du casino !

 

On blâme les banques de ne pas prêter de capitaux aux entrepreneurs ou aux PMI/PME, mais comment les blâmer quand investir dans de la dette grecque rapporte 7% l'an ? C'est ce rapport qu'il faut réguler. Faire en sorte qu'investir dans les projets innovants et, on le souhaite, dans des projets écologiquement responsables deviennent aussi rentable. Les capitaux basculeront vers l'économie réelle, portée par l'industrie, résolvant ainsi la crise économique.

J'attends des gouvernements, et en particulier du gouvernement français, d'oeuvrer pour la nouvelle révolution technologique sous un nouveau paradigme technico-économique : le développement soutenable en harmonie avec la biosphère !

 

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Publié dans Biomimétisme

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